Le 20 mars dernier, Le Parisien titrait : Les rixes entre bandes, conséquences de l’arrêt du sport ?
Poursuivant : « Nombre de politiques, associatifs et spécialistes l’assurent : le sport permettait de canaliser la violence des jeunes et diminuait le risque de rixes entre bandes rivales. Depuis un an, ces affrontements sont en hausse, notamment en Ile-de-France.«
Et d’appuyer : « Les restrictions sanitaires liées à la pandémie sont un facteur aggravant. (…) A cause du couvre-feu, les jeunes ne peuvent pas se défouler dans le sport. Ils retrouvent dans leur bande un groupe socialisant qu’ils avaient jusque-là au sein de leur équipe sportive.«
« Car même pour les sports en extérieur, c’est l’arrêt total dans la plupart des catégories. Les entraînements des ados étaient le soir en semaine, vers 18h. »
Le Stade Anatole France : un espace de mixités
On est persuadé du bienfait du sport dans l’espace public. Car, outre les gymnases, les terrains de plein air en accès libre (qui ne sont pas si nombreux) sont indispensables à nos jeunes pour se construire en santé, s’y défouler et apprendre le vivre-ensemble.
Sur notre Stade Anatole France, les mixités sont légion : de genre, sociales, géographiques, générationnelles et de sports – football, basketball, gymnastique, boxe, handball, badminton, volley-ball…. il n’y a aucune limite. Et le tout dans une entente cordiale.
La pandémie du coronavirus a par ailleurs démontré, si besoin était, que la pratique sportive de plein air est d’autant plus indispensable quand toutes les salles de sport sont fermées. Le Stade Anatole France est une chance : non seulement il offre des créneaux aux écoles, collèges et lycées, mais il est également en accès libre pour tous les sportifs.
C’est pourquoi cet espace de sports de plein air doit être protégé définitivement des appétits des promoteurs immobiliers. Ainsi, notre priorité absolue est que nos élus modifient enfin le Plan Local d’Urbanisme et Habitat (PLU-H). Le Stade Anatole France, comme les autres stades de quartier de la Métropole lyonnaise, mérite une codification en accord avec son usage et son statut domanial, comme l’a proposé la Commission d’enquête publique en janvier 2019 dans le cadre de la révision du PLU-H.
C’est dans ce sens que nous avons écrit le 4 octobre 2020 à notre maire, Grégory Doucet. Le 15 mars dernier, c’est à son adjoint à l’Urbanisme, Raphaël Michaud, que nous avons demandé un rendez-vous pour traiter cette question sur laquelle le candidat Grégory Doucet s’était engagé en signant notre pétition.
Nous attendons légitimement de nos élus qu’ils agissent dans le sens de leurs prises de position pré-électorales.