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STADE ANATOLE FRANCE : VERS UN HORIZON 2024 DÉFINITIVEMENT SPORTIF, VÉGÉTALISÉ ET ARTY

2023 fut une année dense et globalement positive car nous n’avons qu’une mauvaise nouvelle pour 5 bonnes nouvelles. On va commencer par la mauvaise pour terminer sur une note optimiste, et on a de quoi l’être !

Abattage de 3 arbres

C’est la plus triste des nouvelles. Le 13 décembre matin, 3 grands arbres ont dû être abattus pour des raisons de sécurité : 2 Catalpas et 1 Bouleau de près de 70 ans ans. Ils étaient, nous a-t-on écrit, en dépérissement irréversible avec des risques de rupture. Il est toutefois prévu de les remplacer par des variétés plus adaptées au réchauffement climatique. Mais quel dommage quand on sait que les arbres anciens stockent 2 fois plus de carbone que ce que l’on pensait…. (source : la revue British Ecological Society).

Un Plan Local d’Urbanisme et Habitat modifié

Depuis 2016, nous travaillons à sacraliser le stade et tous les terrains de sport de la métropole lyonnaise. Nous avons ainsi participé à la révision du PLU-H de 2016 à 2019 en montant des réunions avec les élus et en participant de façon massive à l’enquête publique. Les commissaires-enquêteurs nous ont donné raison, mais les élus ont choisi de faire la sourde oreille. Car, il faut le savoir : les terrains de sport lyonnais sont classés le plupart du temps comme leur environnement, c’est-à-dire en logements privés… aiguisant d’éventuels appétits immobiliers.

On a toutefois obtenu un élargissement du classement des arbres.

En 2022-2023, on a participé aux 3ème et 4ème modifications du PLU-H, avec les mêmes demandes. On a obtenu :

  • le classement des arbres plantés en 2019
  • l’abaissement de la hauteur constructible de 22 à 7 mètres.

En revanche, on nous a refusé la modification de la codification des terrains de sport pour que ces espaces de loisirs soient totalement préservés à l’instar de ce qu’ont fait des villes comme Lille et Paris.

Plantations 2023 et 2024

Le 21 février, la plantation participative d’un verger a été réalisée avec une classe de CE1, des collégiens faisant du sport et des voisins. Au total : 11 arbres fruitiers (pommiers et pruniers) et une trentaine d’arbustes (groseilliers, framboisiers et cassissiers) ont été plantés. Ces végétaux ont pris place dans la partie Espace Végétalisé à Valoriser (EVV), qui protège les 5 arbres plantés en 2019.

Ce projet a également une visée pédagogique forte : manger sain, bouger bien, renaturer la ville et favoriser la biodiversité.

Une deuxième partie de ce verger devait être plantée cet automne, mais cela a été décalé. Seront également plantés de grands sujets non fruitiers, en plus des arbres abattus à remplacer. Et l’enherbement de l’ancienne piste de lancé de poids sera enfin réalisé !

Rénovation du stade

Pendant la 2ème quinzaine de juillet, le marquage du sol été refait. Cela faisait X années que cela n’avait pas été réalisé. C’est que l’on ait dorénavant dans une dynamique très positive avec la direction des Sports : le remplacement de la clôture vieille de près de 80 ans a enfin été voté ! Le chantier est prévu en 2024. Stay tuned ! Pour l’instant, le projet est à l’examen chez les Architectes des Bâtiments de France (ABF).

Destination arty

Les murs du vestiaire attirent de plus en plus de street artistes de renom et de qualité.

La Coulure, collectif lyonnais bien connu, a récidivé fin septembre dans une veine animalière sympathique après avoir fait une fresque sur paysage lyonnais début 2022.

Leur compte Instagram : @la_coulure_is_cool

En octobre, c’est au tour de Jérôme du collectif The Atomik Nation parisien de venir nous offrir une boîte à musique. Jérôme et Karim sont musiciens et ont conçu de manière très originale des objets musicaux et street. Ils organisent par ailleurs des DJ sets.

Le compte Instagram : @theatomiknation

Enfin, la Queen d’Instagram, la talentueuse grenobloise Petite Poissonne nous a gratifié fin octobre d’un de ses collages au texte puissant et décalé.

Son compte Instagram : @petitepoissonne

Projet de fresque street art

Dans le cadre de la rénovation du stade et de son futur parcours végétalisé, nous sommes en train de monter un projet d’embellissement du vestiaire avec une street-artiste productrice et son agent. Elles ont trouvé une équipe d’artistes en parité F/H pour une fresque sur l’ensemble des façades du vestiaire sur les thèmes du sport, de la parité, la place des femmes dans l’espace public sportif, et du végétal.

La mairie d’arrondissement soutient ce projet et finance même la maquette.

Le reste du budget seras bouclé avec une opération de crowdfunding (financement participatif), mais pas que. En effet, nous travaillons conjointement avec l’Association de Défense du Stade Anatole France (ADESAF) qui a demandé à la préfecture et a obtenu le rescrit fiscal la plaçant d’emblée dans une fonction d’intérêt général et, par voie de conséquence, lui permettant de recevoir des dons défiscalisables.

Vous voyez, la catastrophe annoncée en 2015 n’a pas eu lieu (construction de 3 immeubles de logements) et, à force d’actions positives, nous parvenons à un résultat à l’horizon 2024.. que nous n’avions même pas osé imaginer.

Sur ce, nous vous souhaitons une excellente année 2024.

Bien sportivement,

Le Collectif Nous Sommes Le Stade Anatole France

PETIT STADE UN JOUR, PETIT STADE TOUJOURS

« Petit stade » est le surnom donné par les joueurs au terrain de sports Anatole France. Pourquoi ?! Parce qu’il s’agit d’un terrain de handball (assorti de 4 paniers de basket), utilisé la plupart du temps comme un terrain de football, donc plus petit qu’un stade de foot. Tout simplement.

On va vous expliquer l’optimisme des usagers du Stade Anatole France !

Car si on a moins communiqué en 2022 et début 2023, on n’en a pas moins bien bossé ! Regardez plutôt : Plan Local d’Urbanisme et Habitation (PLU-H), plantations, rénovation

Modifications du PLU-H

Pour rappel, de 2016 à 2019, nous avons participé à la révision du Plan Local d’Urbanisme et Habitat. Puis à la 3ème modification du PLU-H en 2022.

Nous demandes, inchangées depuis :

  • Obtenir que le classement de ce terrain de sport (et de tous les autres à Lyon) soit conforme à son usage. Car, ces stades, espaces publics de la Ville de Lyon, sont pour la plupart malheureusement inscrits comme étant des terrains constructibles en logements privés. D’où les nombreuses méprises et la fragilité de ces espaces de respiration.
  • Sacraliser les espaces végétalisés.

Comme le résume le schéma ci-dessous, nous avons obtenu :

  • 2 espaces végétalisés à valoriser en 2019 lors de la révision du PLU-H.
  • Une proposition favorable des commissaires-enquêteurs pour trouver un zonage adapté à ces terrains de jeu. Proposition alors non retenue par les élus de l’époque.
  • 1 espace végétalisé à valoriser pour les 5 arbres plantés en 2019.
  • L’abaissement de la hauteur constructible de 22 à 7 mètres.

Nous prenons actuellement part à la 4ème modification du PLU-H. Ainsi, début avril, nous avons demandé, ensemble avec l’Association de Défense du Stade Anatole France (Adesaf), un rendez-vous avec Mme Béatrice VESSILLER, 2ème Vice-Présidente de la Métropole à l’urbanisme et cadre de vie. Nous n’avons pour l’heure aucun retour.

=> http://Notre lettre adressée à Mme Béatrice Vessiller le 3 avril 2023

Plantations

Novembre 2019, nous obtenons « à l’arrache » la plantation de 6 arbres (campagne des élections municipales) : un petit chêne qui est mort depuis près du vestiaire, et 5 arbres dans l’enceinte du stade le long du boulevard des Belges, dont 2 futurs grands sujets : le Cèdre du Liban et le Liquidambar.

En ce 21 février 2023, la plantation d’un verger est organisée et orchestrée conjointement par les directions des Espaces Verts et des Sports. Et ça, c’est nouveau ! Nous appelions de nos voeux cette synergie depuis quelques années et nous sommes heureux de la constater dès à présent sur plusieurs sites sportifs de la ville.

Au total, en ce jour de plantation 2023, réalisée pour partie par une classe de CM1 de l’école Jean Rostand : une dizaine de fruitiers (pommiers et pruniers), et une vingtaine d’arbustes.

Ce verger sera complété à l’automne prochain. Et, ce qui nous semble très important par rapport au réchauffement climatique en ville, il est prévu de planter de grands arbres sur les deux côtés latéraux du stade (à l’intérieur de l’enceinte, le long des rues Crillon et Sully), ainsi que vers l’aire de Fitness. En outre, l’ancienne aire de lancé de poids sera enherbée !

Rénovation

Enfin, excellente nouvelle : la grille d’enceinte qui a plus de 70 ans, va être remplacée par une très belle grille de qualité à la fin de l’année 2023 ou, au plus tard, début 2024.

Last but not least : on a de nouveaux panneaux devant le stade !

« Petit stade un jour, petit stade toujours » : oui, c’est le cas. Et c’est grâce à nous tous, c’est grâce à vous tous.

NOS ARBRES

Il a fait tellement sec au mois de mai que nos jeunes arbres plantés en novembre 2019 souffraient terriblement. Les quelques rares pluies diluviennes n’ont quasiment servi à rien, d’autant que l’ancienne piste de lancé de poids n’ayant toujours pas été débitumée ni enherbée, l’eau n’a pas été retenue près des arbres (ruissellement).

On a eu très peur d’en perdre certains, dont le magnifique Liquidambar et l’un des 2 pruniers (photos ci-dessus). Heureusement, le service des Espaces verts de la Ville de Lyon est intervenu à temps après qu’on l’ait moult fois sollicité. Il est apparemment venu la semaine dernière avec le camion citerne. Depuis, les arbres ont repris une meilleure allure, au niveau de leur feuillage notamment. On nous a confirmé que le service reviendrait régulièrement arroser les arbres, y compris le petit chêne qu’on oublie trop souvent derrière le vestiaire.

D’ailleurs, ce vendredi 17 juin matin, ils sont revenus arroser nos jeunes arbres malgré qu’il y ait une alerte de sécheresse renforcée sur la Métropole depuis le 16 juin. En effet, les arbres de moins de 3 ans sont considérés comme des exceptions à la règle. Ouf. Car avec le coup de chaud de ce week-end, on craignait le pire pour les jeunes plantations du Stade Anatole France.

UNE FORÊT URBAINE SUR LE STADE !

Vous avez jusqu’au vendredi 17 juin pour soutenir le projet de forêt urbaine que l’Association de défense du Stade Anatole France (Adesaf) a instruit sur la plateforme Budget Participatif de la Ville de Lyon : #OyeParticiper !

Il suffit de cliquer sur ce lien :

https://oye.participer.lyon.fr/processes/bp2022/f/1/proposals/526

De s’inscrire sur la plateforme en donnant juste son mail et cliquer sur « J’aime ». Plus il y a de soutiens, plus on aura de chance que le projet aboutisse. En 2 mn top chrono, c’est fait !

L’idée c’est d’obtenir un budget de 10 à 20.000 € pour planter environ 900 arbres sur la partie non utilisée du côté du boulevard des Belges.

Avantages :

  • Contribution à la végétalisation de la ville
  • Diminution de la température sur le stade
  • Filtration de la pollution de l’air

NOUS PARTICIPONS À L’ENQUÊTE PUBLIQUE

Lundi 28 mars, nous avions rendez-vous avec un commissaire-enquêteur. Kesako ? C’est une personne indépendante chargée par un juge de procéder à une enquête publique. En l’occurence, il s’agit de l’enquête publique sur la 3ème modification du Plan Local d’Urbanisme et Habitat (PLU-H) de la Métropole de Lyon.

On a demandé à ce que le Stade Anatole France soit classé non constructible et dédié aux sports de plein air en libre accès en-dehors des temps scolaires.

Le candidat à la mairie de Lyon devenu maire de Lyon, M. Grégory Doucet, s’y était engagé en 2020 :

Depuis avril 2021, on a participé à toutes les concertations en rapport à cette 3ème modification du PLU-H pour faire valoir nos arguments que nous portons depuis 2016 : le Stade Anatole France, comme les autres terrains de sport de plein air de la Métropole de Lyon, doit être sanctuarisé dans le Plan Local d’Urbanisme, et les élus doivent cesser de classer ces stades de quartier en zones constructibles en logements privés (autrement dit, en réserves foncières).

Or, si on a réussi à mettre le Stade Anatole France à l’ordre du jour de cette 3ème modification du PLUH, les élus n’ont pas du tout écouté nos prérogatives.

Ils ont d’abord traduit notre demande en « Préserver la vocation du stade Anatole France en ne permettant que des constructions de taille modeste nécessaires aux activités exercées sur ce site.« 

Et, ils ont apporté cette réponse : « Diminution de la hauteur graphique de 22 mètres à 7 mètres sur la parcelle cadastrée AR 24 située entre le boulevard des Belges, la rue Sully, le boulevard Anatole France et la rue Crillon.« 

En outre, ils ont oublié les six arbres plantés en 2019 et pour lesquels on a également demandé un classement en Espace Boisé Classé (EBC) ou en Espace Végétalisé à Valoriser (EVV). Ces six arbres sont trois fruitiers (deux pruniers et un pommier) qui mesureront à terme entre 6 et 8 mètres et, 3 grands sujets qui atteindront au moins 20 à 30 mètres : un cèdre du Liban, un liquidambar et un chêne (situé à côté du vestiaire).

Nous sommes donc allés voir le commissaire-enquêteur pour réitérer notre demande de changement de zonage du Stade Anatole France et pour demander à classer les arbres plantés en 2019.

APPORTEZ AUSSI VOTRE CONTRIBUTION EN CLIQUANT, AVANT LE 5 AVRIL, SUR :

https://www.registre-numerique.fr/mod3-pda-grandlyon/deposer-son-observation

Puis sélectionnez ‘Modification n°3 du PLU-H’
puis commune ‘LYON 6’puis ‘point 91’puis complétez la case ‘Votre contribution’ avec votre demande, par exemple (notre proposition) : »Je demande le classement du stade Anatole France en ZUL (Zone Urbaine de Loisirs) comme promis par les équipes municipales, ainsi que l’interdiction de toute nouvelle construction, et le classement des 6 arbres plantés en 2019 dans l’enceinte du Stade Anatole France (5 le long du Bd des Belges et 1 à côté du vestiaire) . »

C’est simple et rapide. Plus nous serons nombreux, plus on aura de chance de préserver notre Stade Anatole France.

TOUS DEHORS !!!

Coup sur coup en juin : une enquête du journal Le Monde et une émission sur France Inter développent la nécessité de faire du sport et de jouer en plein air.

Ce 18 juin 2021, une enquête du journal Le Monde a renforcé nos convictions : « Pompes, abdos, burpees : la grande forme du sport en plein air. » (Pascale Krémer)

« La longue fermeture des clubs due à la crise sanitaire a accentué un mouvement de fond. Le sport se pratique désormais de plus en plus en extérieur, gratuitement et avec des équipements fournis par les collectivités.« 

« Les pouvoirs publics se sont enfin rendu compte de l’importance des équipements extérieurs en accès libre, ces espaces où la population se retrouve et crée du lien. » (Mehdi Ghariani, équipementier) « Avec l’épidémie, en 2020, 1,2million de Français supplémentaires se sont mis à la course à pied. Ils veulent finir par des étirements et un peu de renforcement musculaire.« 

« Une demande s’exprime désormais, de pratique autonome dans l’espace public, dont les motivations sont davantage la santé, le bien-être que la quête de performance jugée trop chronophage, aux gratifications trop aléatoires. » (Gérard Baslé, consultant en sociologie et programmation sportive)

Le 30 juin, c’est au tour de France Inter de se pencher sur la vie de nos jeunes concitoyens, et notamment en ville : Comment inciter les enfants à sortir ?

« Il est vrai qu’il y a encore une quarantaine d’années, nos parents pouvaient nous laisser un après-midi entier dehors, sans s’inquiéter jusqu’au dîner. Les temps ont évidemment changé et vous l’aurez remarqué, nous voyons de moins en moins d’enfants jouer dans les villes, jouer au foot ou faire une partie de cache-cache sans surveillance« …. « Des études montrent également que le temps de jeu à l’extérieur a diminué.« 

Résultat des courses : les jeunes Français sont trop sédentaires. Et le confinement n’a rien arrangé.

Tiercé perdant : obésité, myopie, défaut de concentration. Sans parler de la carence en sociabilité.

La sédentarité des jeunes : nouvel enjeu de santé publique.

Pour écouter l’émission, cliquez sur le lien suivant : https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mercredi-30-juin-2021

Alors quand on entend encore certains évoquer le souhait d’un gymnase en lieu et place de ce terrain de sport en accès libre, les bras nous en tombent. Pas plus tard que la semaine dernière, plusieurs lycéens de Villeurbanne nous disaient que ce stade sauvait leurs vacances d’été.

Une après-midi comme les autres sur le Stade Anatole France

C’est la raison pour laquelle on a réécrit la semaine dernière au Maire de Lyon pour qu’il respecte son engagement à « sanctuariser » les terrains de sport dans le Plan Local d’Urbanisme et Habitat (PLU-H), afin qu’ils ne puissent plus jamais être perçus comme des terrains à bâtir.

Comme le disait Michel Lussault en mars 2020, géographe et professeur à l’ENS : « il faut savoir ne pas ‘suraménager’ l’espace. Il faut laisser des lieux de latence » (Lyon Capitale, mars 2020).

Un soir de semaine sur le Stade Anatole France

« IL N’Y A PAS ASSEZ D’ÉQUIPEMENTS SPORTIFS À LYON »

C’est ce qu’a dit Julie Nublat-Faure, adjointe au Maire de Lyon en charge des sports, il y a quelques jours sur Lyon Capitale. Et on est bien d’accord. Des travaux de rénovation sont ainsi prévus sur une dizaine de gymnases…. On regrette juste que le sport de plein air et en accès libre n’ait pas été abordé dans cette interview, d’autant que son importance, qui n’est plus à démontrer en temps habituel, a crû de manière exponentielle avec la pandémie de Covid.

Interview de Julie Nublat-Faure, adjointe aux Sports de Lyon

« Il n’y a pas assez d’équipements sportifs à Lyon » : c’est pour cela que nous apportons actuellement notre contribution à la consultation pour la 3ème modification du Plan Local d’Urbanisme et Habitat (PLU-H).

On a d’abord écrit à Béatrice Vessiller, 2ème Vice-Présidente de la Métropole en charge de l’Urbanisme et cadre de vie. Pour demander que notre Stade Anatole France ait enfin un zonage en accord avec ses usages et sa domanialité publique, et qu’il ne soit plus considéré comme un terrain constructible en logements.

Extrait de la lettre à la Métropole

Nous nous adressons également au Maire de Lyon pour lui demander de concrétiser son engagement électoral de « sanctuarisation de terrains de sports à Lyon« .

Engagement du candidat Grégory Doucet en mars 2020

Vous aussi vous pouvez contribuer à cette consultation ! Il suffit de cliquer sur le lien en bas de cette image. Vous avez jusqu’au 20 mai !

UN BILAN DE NOS ACTIONS DANS LE PROGRÈS !

Une journaliste est venue nous voir il y a une dizaine de jours. Interview et transmission de docs.

Et, TADAM ! un super article paru dans l’édition du dimanche 11 avril dernier !

Hormis la confusion entre usagers et riverains (car nous parlons avant tout des usagers que nous représentons), ce papier pose bien les axes et les enjeux de notre action.

En outre, il reprend les propos de la fondatrice du Collectif, ceux d’une membre de l’Adesaf (Association de Défense du Stade Anatole France), ainsi que des parties entières de notre dernier article « Le sport, un exutoire propice au bien vivre ensemble dans la cité » (26/03/21).

Enfin, la journaliste nous apprend en prime que le remplacement de la grille d’enceinte a été décidé au dernier conseil municipal des 25 & 26 mars derniers, consacré au vote de la Programmation Pluri-annuelle d’Investissements (PPI). Ce qui nous a été confirmé peu après par la direction des Sports.

Pour une meilleure lecture :

LE SPORT, UN EXUTOIRE PROPICE AU BIEN-VIVRE ENSEMBLE DANS LA CITÉ

Le 20 mars dernier, Le Parisien titrait : Les rixes entre bandes, conséquences de l’arrêt du sport ?

Poursuivant : « Nombre de politiques, associatifs et spécialistes l’assurent : le sport permettait de canaliser la violence des jeunes et diminuait le risque de rixes entre bandes rivales. Depuis un an, ces affrontements sont en hausse, notamment en Ile-de-France.« 

Photo tirée de l’article du Parisien du 20/03/21

Et d’appuyer : « Les restrictions sanitaires liées à la pandémie sont un facteur aggravant. (…) A cause du couvre-feu, les jeunes ne peuvent pas se défouler dans le sport. Ils retrouvent dans leur bande un groupe socialisant qu’ils avaient jusque-là au sein de leur équipe sportive.« 

« Car même pour les sports en extérieur, c’est l’arrêt total dans la plupart des catégories. Les entraînements des ados étaient le soir en semaine, vers 18h. »

Le Stade Anatole France : un espace de mixités

On est persuadé du bienfait du sport dans l’espace public. Car, outre les gymnases, les terrains de plein air en accès libre (qui ne sont pas si nombreux) sont indispensables à nos jeunes pour se construire en santé, s’y défouler et apprendre le vivre-ensemble.

Mercredi 24 mars après-midi sur le Stade Anatole France : la boxe à la place des rixes

Sur notre Stade Anatole France, les mixités sont légion : de genre, sociales, géographiques, générationnelles et de sports – football, basketball, gymnastique, boxe, handball, badminton, volley-ball…. il n’y a aucune limite. Et le tout dans une entente cordiale.

La pandémie du coronavirus a par ailleurs démontré, si besoin était, que la pratique sportive de plein air est d’autant plus indispensable quand toutes les salles de sport sont fermées. Le Stade Anatole France est une chance : non seulement il offre des créneaux aux écoles, collèges et lycées, mais il est également en accès libre pour tous les sportifs.

Mercredi 24 mars après-midi sur le Stade Anatole France

C’est pourquoi cet espace de sports de plein air doit être protégé définitivement des appétits des promoteurs immobiliers. Ainsi, notre priorité absolue est que nos élus modifient enfin le Plan Local d’Urbanisme et Habitat (PLU-H). Le Stade Anatole France, comme les autres stades de quartier de la Métropole lyonnaise, mérite une codification en accord avec son usage et son statut domanial, comme l’a proposé la Commission d’enquête publique en janvier 2019 dans le cadre de la révision du PLU-H.

Mercredi 24 mars après-midi sur le Stade Anatole France

C’est dans ce sens que nous avons écrit le 4 octobre 2020 à notre maire, Grégory Doucet. Le 15 mars dernier, c’est à son adjoint à l’Urbanisme, Raphaël Michaud, que nous avons demandé un rendez-vous pour traiter cette question sur laquelle le candidat Grégory Doucet s’était engagé en signant notre pétition.

Nous attendons légitimement de nos élus qu’ils agissent dans le sens de leurs prises de position pré-électorales.